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jeudi 9 novembre 2017

Andecy, nos axes de travail face à la réalité de la société actuelle

Intermouvement : ACE – ACF – CMR -  MCC

Troisième et dernière partie de notre journée d’échange à Andecy




Nos axes de travail collent-ils à la réalité de notre société en pleine évolution? Echanges avec Joël sur la relation entre l’évolution de la société et nos façons de travailler en mouvements


L’avenir du rural face à la ville

Chacun fait des choix sociaux et culturels, pour le lieu de résidence par exemple. On ne se cantonne plus à un espace défini. Qu’est-ce que l’on veut lorsque l’on vit à la campagne ? Attachement à un patrimoine ? La vie en rural est dans une phase plutôt critique mais c’est aussi la cas des centres villes qui se dévitalisent…

Avec la réorganisation des territoires, c’est la relation entre les ruraux et les dirigeants des nouvelles interco qui se cherche. Il n’y a plus de discussions sur le plan local autour des besoins des gens, du sens de la vie. Des lieux de débat sont sans doute à imaginer (valeurs morales , questions humaines, respect des gens, etc.) mais il n’a pas assez de personnes pour créer des liens.

Individualisation accrue

Le fait le plus marquant est sans doute que la société actuelle met en avant l’individu, rien que l’individu, avec toute sa liberté de choix.
Il en résulte une grande diversité dans l’approche des événements de la vie quotidienne et il devient difficile de déboucher sur des constats communs avec des projets d’action concrète. C’est l’ère de l’individualisation accrue.

Les jeunes, aujourd’hui, cherchent plus à se fonder en tant qu’individus plutôt que de mettre en avant des pistes d’action dans la société. Ils ne font plus une analyse globale de cette société.
Comment promouvoir la place de l’homme dans la nouvelle société ?
Ce constat vaut aussi pour nos équipes les plus jeunes, en déphasage avec le but initial de l’Action catholique. Bien souvent, ces équipes n’affichent pas le besoin de se rattacher à un mouvement précis.

« La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux… »

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